Roberto Negro,
est né à Turin de parents italiens c’est à Kinshasa, au Zaïre, dans un milieu francophone, que Roberto Negro a grandi et fait ses premières expériences musicales.
Diplomé en Jazz au CRR de Chambéry, il débarque à Paris en 2008 et prend quelques cours avec Marc Ducret, Denis Badault, Benoit Delbecq puis s’inscrit une année au Centre de musique Didier Lockwood où il obtient un Prix de Composition.
Multipliant les collaborations interdisciplinaires, Roberto Negro flirte avec le théâtre, la poésie ou encore la chanson théâtrale, avec le trio BUFFLE! — dans lequel il co-écrit et joue avec Xavier Machault et Pierre Dodet. Il participe surtout en 2011 à la création du collectif de musiciens « TRICOLLECTIF » qui dés lors constituera le cadre de la majeure partie de ses créations. Il fonde le quartet La Scala avec Théo Ceccaldi au violon, Valentin Ceccaldi au violoncelle et Adrien Chennebault à la batterie, tous membres du collectif, puis en 2012 il compose Loving Suite pour Birdy So, sorte d’opéra miniature pour quintet à cordes et chant, avec Elise Caron, développant aux confins de la chanson, de la musique improvisée et de la tradition classique resongée, une délicieuse variation cinématique autour du sentiment amoureux…
Un pianiste habité par la poésie
Michel Contat – TELERAMA
… Plus que jamais avide de rencontres, de renouvellement et d’expérimentations idiomatiques transgenres, Roberto Negro mène de front aujourd’hui une multitude de projets. Son tout nouveau trio Dadada, avec Emile Parisien et Michele Rabbia, enregistre en 2017 pour Label Bleu. Citons aussi Garibaldi Plop, avec Sylvain Darrifourcq et Valentin Ceccaldi, le quartet Kimono avec Christophe Monniot ; son duo avec Emile Parisien Les Métanuits — adaptation malicieuse pour saxophone et piano du premier quatuor à cordes de György Ligeti; son duo avec Théo Ceccaldi intitulé Danse de Salon.
Il collabore depuis deux ans avec la compagnie théâtrale Les Veilleurs portée par la metteuse en scène Emilie Le Roux.
Son jeu polyvalent le porte à s’exprimer aux côtés de divers musiciens tels que Michel Portal, Louis Sclavis, Daniel Humair, Laurent Dehors, Franck Vaillant, Andy Emler, Joce Mienniel, David Enhco, Luis Vicente ou encore Nicolas Crosse et Eric-Maria Couturier de l’Ensemble Inter-Contemporain.
En 2016, il est l’un des artistes « révélations » de Jazz magazine.
Habitée par une dimension visuelle et narrative, portée par un lyrisme où pointent ses origines italiennes, sa musique absorbe la presque totalité des matériaux musicaux pour la fondre dans un discours sensible où se côtoient malice et exigence artistique.
Roberto est élu Victoires du Jazz 2018 dans la catégorie « Album sensation de l’année » pour l’album « Saison 3 » avec son trio Dadada et « Coup de Coeur » de l’académie Charles Cros en 2017.
Roberto Negro sort en 2018 son premier projet en solo, Kings and Bastards, accompagné d’une création visuelle d’Alessandro Vuillermin et d’un album paru sur le label CamJazz.
Son dernier album « Papier Ciseau », sorti le 27/11/2020, est en quelque sorte d’une « version augmentée » de Dadada (Roberto Negro piano, Emile Parisien saxophone, Michele Rabbia batterie/percussions) avec Valentin Ceccaldi à la basse.
Les Métanuits – Roberto Negro & Émile Parisien 2023
En mars 2023 sortira l’album Les Métanuits, adaptation des Métamorphoses Nocturnes de György
Ligeti par Émile Parisien et Roberto Negro, aussi généreuse et foudroyée que pleine de révérence à l’égard du grand maître hongrois.
Il s’agit à la fois d’une réduction et d’une ré-écriture pour saxophone et piano du célèbre quatuor à cordes écrit par Ligeti entre 1953 et 1954.
Après des années à imaginer ce projet, ils décident d’en faire une création scénique et un enregistrement qui sortira en mars 2023, année du centenaire de la naissance du compositeur hongrois.